« Je suis à l’Automne de mes jours.
Françoise Tardif Moreau,
qui est avec vous de tout cœur. »
Du haut de ses 93 ans, Françoise, très active à la Corpo depuis 2006, nous fait part de ce changement de Saison qui colore sa vie. Son esprit vif et chaleureux reste attaché à la Corpo et aux ainés de la Cabane, cette oasis qu’elle a contribué à rendre plus fleurie, plus vivante et inclusive. Elle nous a conscientisés aux réalités vécues par les personnes qui éprouvent des problèmes d’audition. Elle a fait les démarches pour que la Cabane se dote d’un système pour malentendants. Avec charme et détermination, elle nous rappelait l’importance de favoriser la participation de toutes et tous.
La bienveillance et la spontanéité de Françoise ont teinté bien des rencontres du Groupe d’appréciation de l’art et des Forums de discussion, autant d’occasions pour elle d’exprimer des opinions fondées sur une riche expérience de vie.
Malheureusement, la Covid-19 éloigne notre amie de ces activités où nous avons hâte de la côtoyer de nouveau.
Pour nous, l’image de Françoise est indissociable de celle de Pierre Moreau, son conjoint qui nous a quitté en mai 2019. Ce « jeune » couple s’est amusé avec nous lors de nombreuses activités sociales. Comme Françoise, Pierre a beaucoup apporté à la Corpo, en particulier à Corpojardin, au CA et sur le terrain où il jouait encore à la pétanque quelques jours avant son décès à l’âge de 93 ans.
Chère Françoise, que ton Automne soit beau et bien coloré, et que l’Hiver de la vie qui suivra soit doux et serein. Nos pensées accompagnent aussi Pierre, là où il se trouve.
Texte de Denis Duguay et Gilles Bilodeau
Mot de Francoise Tardif Moreau
À Dénis Duguay et Gilles Bilodeau,
Quelle émotion ! Un hommage si coloré, un texte si soigné, si bien dit, et surtout, signé par Dénis Duguay et Gilles Bilodeau, ces deux « indissociables » dont l’amitié, la complémentarité et la joyeuse complicité font l’admiration de tous ceux qui ont la chance de les « avoir sur leur chemin », ça me donne des
frissons de fierté!
Merci d’avoir souligné les différents travaux de Pierre cependant, vous avez
oublié de mentionner sa chasse aux marmottes, bloquant la moindre ouverture sous la nouvelle clôture entourant les jardins. Quel zèle! Il est sûrement parmi vous quand vous jouez à la pétanque.
Quelle chance on a d’avoir notre cabane, notre oasis où on trouve réconfort,
échanges enrichissants et occasions de grandir ensemble grâce à de généreux bénévoles comme vous deux.
Toute ma reconnaissance,
Françoise Tardif Moreau