Une encoignure qui nous parle
Notre vie est peuplée de cartes de souhaits, de photos et de cadeaux, des souvenirs que l’on veut garder présents sans nous laisser envahir. À ces trésors s’ajoutent des objets qui nous séduisent et que nous achetons sous l’émotion du moment… Que faire de ces nombreux éléments hétéroclites qui nous rappellent des lieux, des personnes et des moments qui suscitent en nous de belles émotions?
Ida et moi cherchions un meuble où les exposer. Le présentoir devait offrir la possibilité de faire facilement une rotation des objets, selon nos intérêts du moment. Notre choix s’est arrêté sur une élégante encoignure suffisamment grande pour y loger une dizaine objets. Les portes vitrées gardent notre « trésor » à vue et le protègent de tout bris accidentel. Un petit éclairage dissimulé dans le haut du meuble attire l’œil en soirée.
Sobre et de belle allure, l’encoignure présente le grain du bois de cerisier tardif, une essence qu’on trouve le long du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Outaouais. C’est un bois dur prisé des ébénistes.
Ce petit meuble qui fait parler nos souvenirs est une conception de Canadel, une entreprise familiale québécoise dont la réputation s’appuie sur des meubles assemblés et finis à la main. Installée à Louiseville depuis 1982, l’entreprise offre une collection de mobilier de fabrication commerciale ainsi que des produits personnalisés à la demande de ses clients.
L’encoignure qui vit avec nous suscite souvent des conversations avec les amis.
Ida et Gilles Bilodeau